Illustrations

Il est à noter que les dessins ci-dessous ne sont pas forcément à la même échelle.

Maison (gara) troglodytique de Morini, fils d'Agtiéti (Morini tchi Agtiéti), membre d'une famille aînée (inblitilim) d'Agafa

« Sur la rive droite, là où la Kalradjag n'avait encore qu'une dizaine de coudées de large, habitaient les familles aînées (inblitilim), dont étaient issus ceux qui exerçaient le pouvoir : le Maître Kama et les membres du Conseil. » (p. 13)



Le Temple (Ohigara) d'Agafa

« Firibo et Oumgamo, les deux filles de Paribo, arrivèrent devant le Temple, dont la façade immense, taillée dans la roche, impressionnait tout venant. Huit grandes colonnes, qui soutenaient une frise sculptée représentant huit épisodes du Livre, flanquaient un large portail dont les vantaux étaient couverts de « huit » entrelacés, sculptés dans le bois.  »

(p. 18)


La Demeure du Conseil (Vanpanagara) d'Agafa

« La Demeure du Conseil, qui jouxtait le Temple, était le siège de l'administration civile. L'entrée, flanquée de deux colonnes, était surmontée d'un tondo sculpté en relief, aux armes du Peuple de la Source : écartelé en sautoir au 1 d'une étoile à huit rais, aux 2 et 3 de têtes de chèvres affrontées et au 4 de huit ondulations.

Firibo et Oumgamo se rappelaient le moment où leur père Morini avait emmené ses cinq enfants au Conseil et, avant de franchir le portail, leur avait expliqué les symboles : l'étoile figurait le ciel, les chèvres, l'animal qui les avait nourris et vêtus au début de leur Exil et les ondulations, la source qui avait donné son nom à leur peuple.

« Que voyez-vous d'autre ? leur avait-il alors demandé.

− Rien, père.

− Regardez bien. »

Amusé de leur mine embarrassée, il les avait fait languir un peu avant de dire :

« Vous voyez le "x" qui sépare les quartiers ? »

− Oui, père.

− Eh bien ! Les deux barres de ce "x" ne forment-elles pas, avec le contour du tondo, en haut et en bas ainsi qu'à gauche et à droite, le chiffre 8, c'est-à-dire Ohi ?

− Mais oui ! » s'étaient écriés les enfants en trépignant sur place afin d'exprimer leur joie devant cette découverte. Morini avait ajouté pour leur édification :

« Voilà qui montre qu'Ohi est partout, mais qu'Il se cache aux regards de ceux qui ne savent pas voir au-delà de la réalité trompeuse des sens. »

(p. 25-26)


L'Hôpital (Tsanagara) d'Agafa

«...plus loin, l'Hôpital (Tsanagara), où des kamam de l'ordre des Hospitaliers, placés sous l'autorité du Temple, tenaient un établissement faisant à la fois office d'hôpital, d'hospice et d'hostellerie pour les familles modestes devant séjourner dans la cité. » (p. 13-14)

(On remarquera -- détail absent du roman -- le relief sculpté figurant au-dessus du portail et représentant les lettres ilim «T» et «G», abréviation de Tsanagara.)


La Nécropole (Mouzahrzitim garam) d'Agafa

(vue partielle)

« Plus loin se dressait la nécropole du Peuple de la Source. Sur une longueur de mille coudées, la paroi rocheuse, semblable à un immense pigeonnier, était percée d'ouvertures se déployant sur plusieurs étages en retrait les uns par rapport aux autres. Des escaliers taillés dans la pierre permettaient d'accéder à chaque palier. La mort n'abolissait pas les différences sociales, puisque les familles aînées bénéficiaient de caveaux imposants dont l'entrée était souvent flanquée de colonnes engagées soutenant un linteau sculpté, tandis que les gens du commun devaient se contenter de petites niches où étaient déposées les urnes contenant les cendres des défunts.  » (p. 14)


Le pont en dos d'âne (talisanti sétou*) qui enjambe la Kalradjag

« Agafa, la cité du Peuple de la Source, se dressait en effet de part et d'autre de l'Ensoleillée (Kalradjag), un cours d'eau aurifère torrentueux né dans les collines toutes proches et qui s'était, au fil des âges, taillé un lit dans la roche poreuse. » (p. 13)

« Alimsani franchit le pont de pierre en dos d'âne qui enjambait la rivière et se retrouva bientôt de l'autre côté. » (p. 14)

* En ilim, on ne dit pas «pont en dos d'âne», mais «pont de bossu» (voir les mots talisanti et sétou dans le lexique).


L'atelier du potier (Mikblitkaril hétzimrilgara) Anigami à Agafa

Sur la rive gauche, en face du quartier des familles aînées, avaient été creusées les habitations des artisans et des marchands, et aménagés les ateliers, entrepôts et commerces...(p. 14) 

On peut voir, à gauche de l'atelier, un four à poterie, aménagé dans une faille de la falaise. En bas, la chambre de chauffe circulaire, où l'on utilise le bois empilé à droite du four, et en haut, la chambre de cuisson, fermée par trois plaques de pierre qui s'insèrent parfaitement dans l'ouverture. Quelques exemples de poteries fabriquées par l'atelier d'Anigami sont exposés devant l'atelier.


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